Afin de proposer un cadre pour la santé mobile (applications et objets connectés), la Haute Autorité de Santé publie 101 règles de bonne pratique. Découverte.
Face à la prolifération des applications mobiles santé (près de 50 000 disponibles aujourd’hui) et l’absence de cadre prédéfini, notamment concernant leur fiabilité, la réutilisation des données collectées ou le respect de la confidentialité, la HAS publie un référentiel de 101 bonnes pratiques pour favoriser le développement d’applications et objets connectés sûrs, fiables et de qualité.
Aujourd’hui il existe une grande diversité d’applications mobiles santé qui peuvent porter des messages de santé publique, améliorer la prévention ou encore venir en appui d’une prise en charge médicale, en facilitant l’observance ou en contrôlant les résultats d’un traitement. Selon la HAS, ces applications “suscitent des inquiétudes et des interrogations : risques d’informations inexactes, partisanes ou sponsorisées, risque de récupération d’informations personnelles permettant à des tiers non autorisés de connaître l’état de santé d’une personne, non-fiabilité des données recueillies avec mise en danger de la santé de l’utilisateur…”
Pour contribuer à l’amélioration de ces dispositifs, la HAS met donc à disposition ce référentiel de bonnes pratiques, élaboré avec l’appui de la CNIL et de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) et destiné aux développeurs mais aussi aux évaluateurs d’applications. Son objectif est de proposer un cadre de développement assurant la qualité et la fiabilité des applications afin que les utilisateurs, particuliers comme professionnels, puissent utiliser ces technologies en toute confiance.
Santé mobile : principaux critères à respecter
Dans ce référentiel aux 101 bonnes pratiques, la HAS préconise qu’une application ou un objet connecté :
- délivre des informations de santé fiables et de qualité
- soit techniquement performant
- garantisse la confidentialité et la sécurité des données personnelles
- soit ergonomique et d’utilisation simple
Les 101 bonnes pratiques contenues dans le référentiel ne sont pas toutes exigibles pour toutes les applis ou objets connectés. L’exigence de conformité dépend de d’une part, la finalité de l’applicationet d’autre part, le public cible.
Le premier chemin vers un label institutionnel ?
Source : Haute Autorité de Santé
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