APF France handicap, en partenariat avec la Fondation Malakoff Humanis Handicap, et le Ministère de la Santé et de la Prévention lancent un annuaire de l’accessibilité des cabinets. Présentation.
75 % des personnes en situation de handicap abandonnent tout ou partie de leurs soins courants. 53 % des personnes à mobilité réduite rencontrent des difficultés pour pouvoir accéder à un professionnel spécialiste.
Dans l’optique d’améliorer l’accès aux soins pour les patientes et les patients à besoins spécifiques, APF France handicap, en partenariat avec la Fondation Malakoff Humanis Handicap, et le Ministère de la Santé et de la Prévention ont travaillé à la création d’un annuaire unique, hébergé sur sante.fr destiné à identifier et valoriser l’accessibilité des lieux de soins.
Objectif : fournir aux patientes et aux patients une information simple, claire et précise à la fois, permettant de faciliter l’accès à la santé.
Un outil co-construit avec les professionnels de santé
Construit avec associations, ordres et acteurs de l’écosystème santé, cet annuaire ambitionne de valoriser l’accessibilité des cabinets, par handicap comme par besoin spécifique.
Un formulaire en ligne est mis à disposition sur sante.fr où les professionnels de santé peuvent donner des renseignements quant à l’accessibilité de leur cabinet. Ce formulaire en ligne a été élaboré et validé par 15 organisations représentant notamment les usagers et les professionnels de santé.
Les données recensées concernent l’accès aux lieux de soins (rampes d’accès…) mais aussi la prise en charge (le professionnel de santé parle-t-il la langue des signes ? Est-il formé à la prise en charge des personnes autistes ?) et les équipements (le matériel du cabinet permet-il d’accueillir un public obèse ?).
Ces indications seront particulièrement utiles à toute personne ayant un handicap sensoriel, intellectuel, moteur ou psychique, aux personnes en situation d’obésité ou de surpoids ainsi qu’aux personnes allophones. Elles seront également utiles aux professionnels de santé, qui pourront éviter une demande de rendez-vous de la part d’une patiente ou d’un patient qu’ils ne pourraient finalement pas soigner et qui seront à même de mieux orienter leurs patientes et patients vers des confrères.
Source : APF France handicap