Pour sensibiliser les adolescents aux risques de transmission du papillomavirus et inciter à la vaccination, la Fondation ARC a lancé une grande campagne sur Twitter avec une tonalité décalée : #RapportPapilloma. Découverte.
Le papillomavirus (HPV pour Human Papillomavirus) sous son nom de virus gentillet, cache une IST des plus fréquentes qui touche aussi bien les femmes que les hommes. Une infection sexuellement transmissible (IST), le HPV peut être à l’origine de multiples cancers chez la femme comme chez l’homme.
Près de 80 % des personnes seront infectées par le virus HPV au cours de leur vie. La plupart des infections ont lieu lors des premiers rapports sexuels. Dans environ 90 % des cas, le virus HPV aura disparu dans les 2 ans, et l’infection sera sans conséquence. Toutefois, dans près de 10 % des cas, l’infection persistera et pourra alors évoluer en cancer.
« En France, 6300 nouveaux cas de cancers sont induits par les papillomavirus, dont 25 % surviennent chez les hommes, ce que le grand public sait peu. Cela reste un problème de santé publique majeur que la société française a les moyens d’éradiquer grâce à la vaccination pour les garçons et les filles âgés de 11 à 14 ans », alerte lePr Gilbert Lenoir, vice- président de la Fondation ARC.
Havas social média a créé le #RapportPapilloma avec l’illustratrice Clémentine Latron, et sous le regard expert du Dr Hélène Péré (HEGP, Paris). « Les équipes d’Havas Paris Social sont fières de participer à cette campagne d’utilité publique. S’adresser directement aux jeunes adolescents pour lever les tabous qui sont des freins à la vaccination est un pari. Mais nous avons la conviction que ce sont eux, les premiers concernés, qu’il faut d’abord mobiliser », explique Mayada Boulos, co- Présidente exécutive d’Havas Paris.
Ce rapport scientifique fictif se présente sous la forme de petites vignettes humoristiques, déclinant sans tabous tous les types de transmission possibles du papillomavirus. Dans cette BD, deux chercheurs passent à la loupe les différentes interactions physiques et donnent aux ados les informations utiles pour leur permettre de mesurer les risques liés à leurs pratiques sexuelles. Ils leur rappellent également que le meilleur moyen de se prémunir d’une telle infection reste la vaccination !
Source : Fondation ARC