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Les Français et les objets connectés

par Rémy Teston

Doctissimo a mené avec l’agence Les Infiltrés une étude pour décrypter les attentes, les perceptions et les appréhensions des Français face aux objets connectés. Présentation.

Le marché des objets connectés commence à croître en France. Pour mieux comprendre les attentes et perceptions des Français, une nouvelle étude sur le rapport des Français aux objets connectés vient d’être publiée par l’agence Les Infiltrés, en partenariat avec Doctissimo. Cette analyse s’appuie sur un croisement d’études qualitatives et quantitatives : écoute des réseaux sociaux, analyse requêtes SEO, sondages et groupes de discussion ont été organisés, ainsi qu’une grande enquête menée auprès du panel propriétaire de Lagardère Active« . 

La santé : domaine plébiscité par les Français

En matière d’objets connectés, c’est le domaine de la santé qui est le plus sollicité par les répondants : 96 % s’y intéressent. Pourtant, seuls 24 % disent en posséder au moins un, ce qui prouve un certain décalage entre les attentes et la perception réelle de ces objets. Ce sont ceux destinés à mesurer l’activité physique qui attirent le plus, devant ceux pour améliorer son sommeil, contrôler son poids et être plus zen.

Plusieurs typologies d’utilisateurs d’objets connectés

L’étude Les Infiltrés/Doctissimo a également catégorisé 6 profils d’utilisateurs des objets connectés, répartis en 3 goupes : les « ultra-connectés », les « apprentis connectés » et les « réfractaires ». Ces informations permettent de mieux connaître les potentiels utilisateurs.

Les méfiances quant aux objets connectés se concentrent sur la sécurité des données de santé (pour 79 % des répondants). Cette étude met aussi à mal quelques idées reçues. Si les seniors sont « globalement réfractaires », il sont malgré tout parmi les plus « curieux et en demande d’une médecine 3.0 ». Enfin, les femmes s’intéressent au sujet autant que les hommes, même si ce sont ces messieurs qui monopolisent la parole avec 70 % des conversations sur ces thématiques sur les réseaux sociaux.

Source : Doctissimo

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