Primée au Festival de la Communication Santé, la start-up Magic Genomix s’impose comme une pionnière de la médecine personnalisée, dans un contexte où chaque jour, plus de 1 200 cancers sont diagnostiqués en France. Issue de l’Inserm et du laboratoire de l’oncogenèse des sarcomes, elle développe des solutions innovantes d’aide à la décision clinique fondées sur l’analyse de l’instabilité génomique.
Aujourd’hui, malgré les avancées technologiques majeures, une grande partie des patients atteints de cancer reçoivent encore des traitements peu ou pas efficaces. En cause : une approche thérapeutique souvent trop générique. Résultat ? Un taux de réponse faible aux chimiothérapies, des effets secondaires évitables, et un gaspillage estimé à 50 milliards de dollars par an en échecs de R&D en oncologie.
Magic Genomix développe MagicX, une plateforme basée sur l’intelligence artificielle et l’analyse fine des points de rupture de l’ADN tumoral. Cette technologie permet de prédire la réponse des patients à différents traitements, en particulier la chimiothérapie, et de les orienter vers des options thérapeutiques réellement efficaces.
Deux solutions complémentaires sont déployées :
MagicX Clinic : un outil clinique pour aider les oncologues à sélectionner les patients susceptibles de répondre favorablement à la chimiothérapie. Jusqu’à 80 % des chimiothérapies inutiles pourraient être évitées grâce à cette technologie.
MagicX R&D : une solution dédiée aux laboratoires pharmaceutiques pour optimiser la sélection des patients lors des essais cliniques, réduire les coûts et accélérer le développement de nouveaux médicaments.
Grâce à deux biomarqueurs propriétaires (iTRAC et iRACIN) Magic Genomix offre une stratification fine et personnalisée des patients atteints de cancers agressifs comme les sarcomes, les cancers de l’ovaire, du sein triple négatif ou du poumon.
Le biomarqueur iTRAC a notamment permis d’identifier :
- 42 % des patients pour lesquels la chimiothérapie serait évitable,
- 38 % de patients non-répondeurs susceptibles d’éviter des toxicités inutiles,
- et 20 % de patients pour lesquels la chimiothérapie doit être priorisée.
Ces résultats ouvrent la voie à une véritable oncologie de précision, fondée sur des données moléculaires concrètes plutôt qu’une approche uniforme.
Magic Genomix prévoit de vendre 20 000 tests d’ici 2030 en France et en Allemagne, avec un objectif de chiffre d’affaires de 35 millions d’euros, et une rentabilité atteinte dès 2028.
Au-delà de l’enjeu économique, l’impact sur le système de santé est considérable : en identifiant les patients qui bénéficieront réellement de la chimiothérapie, des économies majeures sont possibles, tant en hospitalisation qu’en traitements inutiles.
Magic Genomix incarne une nouvelle génération de start-ups en e-santé, où l’intelligence artificielle et la biologie moléculaire convergent pour améliorer concrètement la prise en charge des patients. En redonnant aux données génétiques leur juste place dans le parcours de soin, l’entreprise contribue à une médecine plus ciblée, plus sûre, et plus éthique.
Une innovation récompensée au Festival de la Communication Santé
Le festival de Festicom santé c’est d’abord des rencontres humainement exceptionnelles et c’est souvent le début d’une longue histoire, mais au-delà ce sont des personnes qui tissent un lien fondamental entre nos innovations et les gens qu’on veut toucher. C’est une passerelle essentielle pour faire que les messages soient le plus lisibles possibles pour les communautés que nous cherchons à atteindre. Et c’est dans ce genre d’endroit d’échange et de partage que l’on peut mesurer pour une startup la priorisation de cet axe de communication trop souvent relégué au second plan. Frédéric Nahon, CEO Magic Genomix