Le 9 Février dernier, le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique a publié un rapport intitulé : « E-santé : faire émerger l’offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé.» Présentation.
Le système de santé français qui s’est bâti autour de l’hôpital fait face, comme beaucoup d’autres secteurs économiques, à une transformation de son activité impulsée par le numérique. Au-delà de l’informatisation des établissements de santé ou des dossiers patients, les technologies numériques permettent aujourd’hui le développement de nouveaux services dans l’ensemble des domaines de la chaîne de valeur : bien-être, information, prévention, soins ou accompagnement du patient.
Le Pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations économiques (Pipame) a rendu publique le 9 février un rapport posant un constat sur l’e-santé en France et formulant plusieurs recommandations pour résoudre le paradoxe français.
Intitulée “E-santé: faire émerger l’offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé“, l’étude a été commandée par la direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique, et plusieurs organisations professionnelles du secteur (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales [Snitem], Syntec numérique et G5 santé).
L’étude dresse un état des lieux des différents segments du marché de l’e-santé, existants ou en développement, qui constitueront demain la croissance industrielle de cette activité encore émergente que ce soit en France, en Europe ou dans le monde. Elle évalue les différents points forts et points faibles de l’offre industrielle française et se penche sur les bonnes pratiques de plus d’une vingtaine de pays.
Elle identifie également l’ensemble des leviers structurants permettant de développer une filière industrielle de l’e-santé en France. Elle montre ainsi que la France dispose de tous les atouts pour réussir. Pour autant, de nombreux obstacles demeurent dans les domaines réglementaire et institutionnel, mais également dans l’appropriation des usages par les patients et les professionnels de santé. Comme souvent avec ces technologies, l’usage par le plus grand nombre constitue la clé de la transformation.
Le principal postulat de ce rapport est que la e-santé est aujourd’hui largement sous-utilisée en France alors même qu’elle pourrait être une opportunité pour les industriels, les patients, les citoyens et les professionnels de santé.
Consultez le rapport :
Source : Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique