À l’occasion d’une rencontre avec les start-ups de Paris Biotech Santé, l’Agence de l’innovation en Santé a présenté sa feuille de route 2023-2025 qui comporte douze travaux prioritaires. Présentation.
Annoncée en juin 2021 par le Président de la République dans le cadre du plan Innovation Santé 2030, l’Agence de l’Innovation en Santé a été lancée il y a un an. Rattachée au secrétariat général pour l’investissement, l’AIS est chargée de piloter et de coordonner, avec les différents acteurs mobilisés (agences, organismes, pôles de compétitivité, directions d’administration…), l’ensemble des mesures visant à promouvoir les innovations ayant un impact positif sur la santé des patients et/ou l’organisation des soins en France et permettre un accès rapide à celles-ci.
L’AIS a réalisé en 2023 un Tour de France de l’innovation en santé à la rencontre des acteurs qui œuvrent sur le terrain pour faire émerger les innovations diagnostiques et thérapeutiques mais également celles en matière de prévention, d’organisation des soins, de numérique en santé. Ce Tour de France a permis de avec le terrain la feuille de route de l’Agence.
Cette feuille de route identifie douze travaux prioritaires pour la période 2023-2025, dont certains ont déjà débuté, notamment : l’accompagnement de 40 entreprises en collaboration avec plusieurs partenaires (services de l’État, pôles de compétitivité, etc) ; l’organisation de plusieurs groupes de travail et de pilotage lancés afin d’accélérer la recherche clinique, de promouvoir les nouvelles méthodologies de développements cliniques et de favoriser le transfert des résultats de la recherche en santé aux entreprises.
L’Agence de l’Innovation en santé (AIS) doit être le trait d’union entre l’ensemble des actions impulsées grâce à France 2030, pour faire prospérer les collaborations par la rencontre des savoir-faire, des technologies et des bonnes idées.
12 travaux prioritaires sont structurés autour de 5 leviers
Cette feuille de route identifie douze travaux prioritaires pour la période 2023-2025, dont certains ont déjà débuté, notamment : l’accompagnement de 40 entreprises en collaboration avec plusieurs partenaires (services de l’État, pôles de compétitivité, etc) ; l’organisation de plusieurs groupes de travail et de pilotage lancés afin d’accélérer la recherche clinique, de promouvoir les nouvelles méthodologies de développements cliniques et de favoriser le transfert des résultats de la recherche en santé aux entreprises.
Chaque action menée par l’AIS, en lien avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Santé et de la Prévention, et de l’Industrie, doit permettre de transformer le système de santé, de dépasser le principe du « tout curatif » pour proposer une prise en charge plus préventive, prédictive, personnalisée, fondée sur les preuves, participative et intégrant davantage l’expérience des patients.
- Anticiper les innovations et les besoins médicaux pour orienter les politiques publiques : en parallèle du développement des outils de veille prospective, des études prospectives vont être lancées sur les thématiques Médicaments de thérapie innovante (MTI), bloc opératoire de demain et organes sur puces.
- Faciliter, accélérer, simplifier le parcours d’une innovation, de son idée à la mise à disposition des patients. Ces actions sont structurées pour simplifier et fluidifier les trois grandes étapes du cycle d’innovation : de la recherche au projet industriel ; du projet industriel au premier patient bénéficiaire ; du premier patient à la diffusion de l’innovation.
- Accompagner les porteurs de projets innovants à chaque étape de leur parcours : orienter les porteurs de projets innovants ; sélectionner, labelliser et accompagner une centaine de projets innovants chaque année ; structurer et renforcer l’écosystème d’accompagnement à l’innovation en santé.
- Investir pour faire de la France la 1ère nation européenne innovante et souveraine en santé dans le cadre du volet santé du plan France 2030 : investir dans quatre domaines prioritaires grâce à des stratégies d’accélération (maladies infectieuses et émergentes, bioproduction et biomédicament, numérique en santé, dispositifs médicaux innovants), en accordant une part importante aux acteurs émergents et aux projets favorisant la décarbonation et la transition écologique ; redéfinir le paysage de la recherche biomédicale française, avec le lancement de cinq bioclusters de dimension mondiale et de douze nouveaux IHU ; attirer les talents avec le lancement de chaires d’excellence en biologie santé.
- Intégrer la prévention comme pivot d’un changement d’échelle en matière de résultats et d’impacts positifs pour la santé des Français : un besoin majeur. Une stratégie d’accélération dédiée à la prévention apparaît donc indispensable pour changer d’échelle en favorisant le développement et le déploiement de nouvelles solutions au service de tous.
Source : Agence de l’Innovation en Santé