L’Institut National du Cancer lance un jeu vidéo pour doter les enfants de 10 à 12 ans de connaissances sur les comportements à risque et leur permettre de prendre des habitudes de vie saines : « Cancer Fighter ».
Adopter de bonnes habitudes pour protéger sa santé doit s’ancrer dans le quotidien des plus jeunes pour qu’une fois adultes, leur exposition aux principaux facteurs de risques évitables de cancer soit la plus réduite possible.
Afin de doter les enfants de 10 à 12 ans de connaissances sur les comportements à risque et leur permettre de prendre, le plus tôt possible, des habitudes de vie saines, l’Institut national du cancer lance le jeu vidéo « Cancer Fighter ». Développé sous un mode ludique et pédagogique, ce jeu propose une expérience inédite au sein d’un univers familier : le collège.
Le jeu Cancer Fighter propose, aux jeunes enfants, une expérience inédite et ludique, basée sur la prévention des cancers via un outil familier et partagé avec les parents : le jeu vidéo. En effet, selon une étude, 99 % des 10/14 ans jouent aux jeux vidéos et 60 % des adultes partagent ce loisir avec leurs enfants. Par ailleurs, cette activité est considérée, à 73 %, comme un loisir pour toute la famille.
L’univers développé dans Cancer Fighter permet de faire passer des messages clairement compréhensibles sous un format pédagogique et de donner les clés pour agir. Tout au long du parcours, des écrans délivrent les informations qui apportent les clés de compréhension du cancer et de ses mécanismes de développement et permettent d’expliquer pourquoi et comment plus de 40 % des cancers sont évitables.
Dans un cadre qui symbolise l’apprentissage des connaissances et l’acquisition des compétences -le collège- et avec un discours adapté aux enfants de 10 à 12 ans ans, le parcours proposé les aide à identifier les conduites à risque et les facteurs favorisant le développement des cancers :
- la sédentarité et la manque d’activités physiques : avec l’univers du gymnase et le professeur d’EPS ;
- une mauvaise alimentation : avec l’univers du réfectoire et la cheffe de la cantine ;
- la consommation de tabac : aux abords du collège, avec un adolescent du lycée voisin ;
- l’exposition au soleil : aux abords du collège.
Cancer Fighter : créer une expérience attractive pour comprendre les cancers et mieux s’en protéger à l’âge adulte
Ce jeu permet de mettre en avant les conseils pratiques et les bonnes habitudes à adopter au quotidien pour favoriser les comportements protecteurs.
L’histoire du jeu vidéo
Dans le collège du héros, un esprit tentateur a pris possession des adultes :
- le professeur de sport semble anesthésié et apathique ;
- la cheffe cuisinière a renoncé à servir des plats sains et sert uniquement de la « malbouffe » ;
- devant l’établissement, un adolescent du lycée voisin fume et s’expose au soleil sans protection.
L’esprit délétère
L’ensemble de l’école a été transformée avec l’apparition de nombreux éléments sur les murs et sur les sols qui marquent la présence d’un esprit délétère. Les adultes semblent avoir perdu la raison ; ils sont en fait sous le contrôle de cet esprit.
La mission du héros
Au cours de son aventure, le héros combat cet esprit en attrapant le plus de bonus possibles et en évitant les malus. Au fil du jeu, il a pour mission de libérer les adultes envoutés et permettre à chacun d’entre eux de reprendre les bonnes habitudes.
En jouant à « Cancer Fighter », les enfants découvrent, grâce à ces bonus, les bonnes habitudes à prendre pour réduire le risque de développer un cancer à l’âge adulte. Les malus, qu’ils doivent éviter, permettent de comprendre pourquoi certains comportements sont dangereux. pou
Afin de permettre à chaque enfant de s’approprier les bonnes habitudes, des contenus spécifiques ont été adaptés à ceux souffrant de handicap.
Le jeu vidéo Cancer Fighter s’intègre dans une démarche plus large de sensibilisation développée par l’Institut National du Cancer auprès des enfants. Une page dédiée sur e-cancer est destiné à la sensibilisation et à l’information des enfants sur la prévention des cancers.
Source : Institut National du Cancer