Le laboratoire Merial, leader mondial en santé animale, met à disposition une nouvelle application mobile permettant de traquer la tique en France et en Europe à l’origine de la maladie de Lyme : FleaTickRisk. Découverte.
Erythèmes, fatigue, douleurs articulaires, parfois paralysie, séquelles neurologiques ou cardiaques… Maladie méconnue mais aux conséquences souvent redoutables, la maladie de Lyme (ou borréliose) touche chaque année au moins 27 000 personnes en France. Pour combattre ce fléau jusqu’alors sous-estimé, le ministère de la Santé vient de présenter un plan d’action visant notamment à « mobiliser tous les outils disponibles pour prévenir la maladie. »
Développée par Merial, en partenariat avec Climpact-Metnext, leader européen de la business intelligence climatique, l’application FleaTickRisk est inédite. Elle évalue le risque d’infestation par les tiques mais aussi les puces, les moustiques et les moucherons piqueurs (phlébotomes).
« C’est l’aboutissement d’un projet engagé il y a bientôt dix ans par une équipe regroupant météorologues, chercheurs de l’INRA, parasitologues et mathématiciens », explique Frédéric Beugnet, professeur en parasitologie et directeur technique Monde antiparasitaires chez Merial.
Les prévisions sont mises à jour toutes les 6 heures suivant les données météorologiques afin de calculer en temps réel un indice de risque et les cartes proposées sont actualisées tous les lundis. « Ce modèle de prévision bio-météorologique et son application seront présentés au ministère de la santé avant la fin novembre dans le cadre du plan de lutte contre la maladie de Lyme » souligne Valéry Dibady, responsable commercial pharmaceutique chez Climpact-Metnext.
Disponible en 7 langues, l’application est simple à utiliser : il suffit de taper le nom d’une ville/son code postal ou de zoomer sur les cartes pour visualiser directement le risque de piqûres avec une précision de 12.5 km² en Europe.
Des conseils sont associés, sur la lutte contre chaque type de parasite ou en fonction du risque. « FleaTickRisk, avec ses cartes épidémiologiques ciblées, permet de renforcer la vigilance autour d’éventuels foyers infectieux et donc de limiter leur extension », insiste Pascal Delaunay, entomologiste-parasitologue au CHU de Nice.
Autre innovation, les utilisateurs de l’application peuvent signaler eux-mêmes les infestations ou piqûres observées et ainsi alerter tous les autres membres de la communauté FleaTickRisk. Une sorte de « système coyote » des parasites pour redoubler de vigilance toute l’année.
Source : Merial